Thomas Worlidge. Tête d'homme oriental. Gravure de 1753.
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  • Thomas Worlidge. Tête d'homme oriental. Gravure de 1753.

Thomas Worlidge. Tête d'homme oriental. Gravure de 1753.

280,00 €
TTC
Tête d'un vieil homme. Artiste et graveur : Thomas Worlidge (1700 – 1766). Date de production : 1753, épreuve d'époque. Technique : eau-forte. Dimensions : 8,9 x 10,5 cm. État : une écriture au dos (HW ?) est visible sur le recto. Contexte : Souvent appelé « le Rembrandt anglais », Thomas Worlidge (1700 – 1766) était à son époque un artiste de grande renommée internationale. Pourtant, au début du XXe siècle, il était tombé dans l'oubli. Cependant, une exposition de 1983 intitulée « Rembrandt dans l'Angleterre du XVIIIe siècle » a mis Worlidge au centre des recherches universitaires, fournissant des détails plus précis sur sa vie et sa carrière, jusque-là négligés par d'autres commentateurs. Un regain d'intérêt plus récent pour Worlidge accompagne la popularité croissante des peintres-graveurs du XVIIIe siècle en général, et un retour en grâce du genre auprès des critiques. Né à Peterborough, Worlidge était le fils d'un éminent avoué. Très jeune, sa mère lui initia le dessin et le mit en apprentissage auprès du peintre génois Allessandro Grimaldi, « célèbre pour ses lustres et ses gravures sur or et sur verre ». Grimaldi confia Worlidge à Louis-Philippe Boitard, « disciple du grand La-Fage », et avec Boitard, Worlidge voyagea en Hollande et en Flandre. La carrière de Worlidge couvrit l'engouement pour Rembrandt au milieu du XVIIIe siècle, et son enthousiasme pour l'œuvre de Rembrandt, partagé par de nombreux artistes influents, fut la force motrice de sa vie et de son œuvre. À l'époque, les estampes de Rembrandt étaient importées en Angleterre et vendues à prix d'or, tandis que ses contemporains anglais affirmaient leur virtuosité en imitant les œuvres du maître hollandais, et même, dans le cas de William Baillie, en retravaillant ses planches. Worlidge était principalement portraitiste, généralement au crayon et en miniature. Il ne semble pas avoir commencé à publier des eaux-fortes avant le début des années 1750, lorsqu'une série d'annonces dans les journaux pour des portraits de personnalités telles que Garrick (n° 42) et le roi (n° 23) attira l'attention sur son travail. En 1754, il avait publié son propre portrait en costume de Rembrandt, en frontispice de ses œuvres, « Six nouvelles eaux-fortes ». Sa réputation, soigneusement cultivée et grandissante, de Rembrandt anglais était manifestement déjà bien établie. En décembre 1757, Worlidge émit des propositions pour ses œuvres les plus ambitieuses et les plus coûteuses : une imitation de l'estampe « Cent florins » de Rembrandt, proposée aux souscripteurs pour 2 guinées et aux non-souscripteurs pour 3 guinées. Ses prix, généralement très élevés pour l'époque, reflètent l'estime que ses contemporains portaient à son œuvre, une qualité qui ne fit que s'accentuer au fil de sa carrière. La collection complète de notre dernière liste comprend plusieurs épreuves exceptionnelles et insolites parmi un large éventail d'exemplaires imprimés du vivant de Worlidge, ou peu après sa mort. Elles témoignent de l'importance et de la popularité de l'un des artistes anglais les moins connus, mais pourtant les plus importants du XVIIIe siècle.
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