L'Opéra des Gueux, d'après W. Hogarth. Cette gravure originale, imprimée sur papier vélin du début du XIXe siècle et à grandes marges, a été publiée par James Heath en 1822 (la planche originale comprenait deux gravures séparées en deux). Selon Ronald Paulson, au moins quatre éditions ont suivi celle de 1822, entre 1828 et 1840, sans date. Dimensions de la planche : 24,5 x 19 cm. Dimensions du papier : 49 x 32,7 cm. État : En bon état. La planche originale comprenait deux gravures séparées en deux. Des traces de rugosité sur un bord, dues à la reliure, sont présentes. Quelques bavures ou imperfections, principalement dans les marges et dues aux manipulations. Le ton général est lié à l'âge. Satire de l'« Opéra des Gueux » de Gay. Au premier plan, un groupe de chanteurs à têtes d'animaux, représentant les personnages principaux, est représenté sur une scène en plein air, sous laquelle Apollon et une muse sont allongés, une lyre et une guitare à leurs côtés. Devant la scène, un groupe de musiciens joue d'instruments simples : cornemuse, boîte à sel, guimbarde, dulcimer, vessie et cordes. À gauche, un groupe de nobles lève les bras pour admirer la représentation ; un groupe de femmes se tient à droite, et devant elles, un gros boucher et un autre homme apparaissent dans l'ombre. Derrière la scène, à gauche, les loges sont bondées d'un public composé principalement de dames. En contrebas, un mur est décoré de ballades sur lesquelles deux hommes urinent et défèquent. Au centre, en arrière-plan, une rue (peut-être destinée à servir de toile de fond) avec une enseigne d'auberge et une potence. À droite, une scène conventionnelle sur laquelle l'opéra italien est visiblement joué, et des hommes semblent faire pression sur une chanteuse. Un ange portant un ruban portant l'inscription « Harmonie » s'envole en haut à droite, et au-dessus, un ruban portant l'inscription « et cantare pares et respndere parate ». Quatre versets en dessous.